L'allaitement et moi : retour d'experience

Enceinte, à chaque fois qu'on me demandait si j'allais allaiter, je trouvais la question bizarre. Pour moi la réponse était naturellement oui, c'était une évidence, une logique. Je trouvais ça "naturel" au sens propre du terme: si on a des seins et du lait qui arrive tout seul par magie à la naissance, ce n'est pas pour rien. Je ne m’étais donc jamais penché sur le sujet, je n'avais rien lu, je n’étais pas au courant des avantages et inconvénients de l'allaitement versus biberon.
Je n'avais pas non plus d'avis concernant le choix des autres, chacun faisant ce qu'il veut, et n’était pas le moins du monde choquée par mes amies qui avaient choisies le biberon. La seule connaissance que j'avais c'était que le lait maternel est le meilleur qui existe (c'est même écrit sur les boites de "faux" lait hein .. ). Et le Papa était du même avis biensur.

Me voilà donc le jour J, ma Choupette fraîchement née est posée sur moi et on me propose de la faire téter. Oui, sauf que non, pas tous les bébés savent intuitivement téter, et ça je ne savais pas.
Une fois dans ma chambre on a essayé de nouveau: toujours pas. A chaque tentative une nouvelle technique, une nouvelle sage-femme, une nouvelle auxiliaire puéricultrice. Toujours rien, ou du moins pas grand chose: ma fille ne savait pas téter. Des crevasses sont donc rapidement apparues à cause de ça. Et à force d'insister elles sont devenues vraiment très douloureuses, et ça non plus, je ne savais pas.
A force, nous avons réussi à la faire téter. Je dis nous car toutes l’équipe s'y est mis, la plupart avec beaucoup de tact et de douceur. La 1ère fois je suis partie dans un grand fou-rire tellement j'ai trouvé drôle cette sensation. J'ai d'ailleurs tellement rigolé, que je bougeais trop et ma fille paisible s'est décrochée. Loupé pour cette fois là. Le dernier jour à la maternité elle tétait enfin bien, et ayant eu la chance qu'elle n'ai pas perdu beaucoup de poids sans manger, on a pu sortir comme prévu.

Une fois à la maison, ce fut le rythme de toutes les mamans qui allaitent, sans tirer leur lait: j’étais la seule à pouvoir lui donner à manger, jour et nuit.
Ce qui veux dire que la nuit c'est toujours moi et seulement moi qui restais réveillée des heures. Et à cette époque, une tétée pouvait durer quasi 1h en tout. Et ça non plus, je ne savais pas. (1h ... oh mon Dieu!). Quand des gens venaient à la maison, comme je n'allaitait pas devant eux, je partais toujours seule dans la chambre, je ratais donc les seuls moments de socialisation qui s'offraient à moi, et dont j'avais bien besoin. Au début aussi, je n'osais pas sortir de chez moi de peur que l'heure de la tétée arrive plus tôt que prévue! ( en même temps au tout début, c'est un peu comme si c'était tout le temps l'heure de la tétée).
J'ai passé des heures isolée ... et à force ça me pesait. Puis j'ai trouvé LA technique: je me baladais toujours avec une grande pashmina (on était en été à l'époque). Du coup je pouvais allaiter en toute discrétion, je n’étais pas gênée et je ne risquais pas de gêner les autres, c'était parfait! 
A partir de là, et aussi parce que j'étais beaucoup moins fatiguée, j'ai commencé à sortir souvent. J'ai eu l’énorme chance de vivre mon congés mat' en même temps qu'une amie, donc on se rejoignait souvent au parc avec nos p'tits loulous, c’était top! Le week-end avec le Mari on pouvait faire notre vie à notre rythme, aller au resto, plus de problèmes.

J'y ai alors trouvé beaucoup d'avantages.
Une fois l'allaitement mis en place, c'est le bonheur ! Ça ne fait plus mal ( pour venir à bout des crevasses et de la douleur, la crème cicatrisante Lansinoh est LA solution miracle et sans danger pour le bébé. Avec des bouts de sein en silicone pour soulager les tétons le temps de la cicatrisation, en 1 semaine c'est réglé ! ), c'est super pratique, rapide, toujours prêt et à la bonne température, n'importe où, n'importe quand. Pas de biberon à préparer, à laver, pas de lait à acheter encore et encore (ça je l'ai compris le jour où je suis passé aux biberons .. ). Le bébé peut manger dès qu'il a faim, sans attendre, apparemment niveau nutrition ça reste le top du top (du moins, c'est une constatation qui parait unanime) et on ne fait pas pleurer le bébé de longues minutes avant que le repas soit prêt, bref le top !


Mon bébé et Moi ... seules au monde

Et puis il y a le côté sentimental, le côté love, câlins, amour. Il faut avouer que le moment de la tétée, surtout le soir, est un vrai moment de bonheur. On a ce petit être tout contre soit, qui nous caresse avec ses petites mains, s'agrippe à notre tee-shirt, son regard plonge dans le notre, la sensation douce et chaude du peau à peau, il s'endort dans nos bras .... c'est vraiment des moments magiques ! (Attention, je ne dis pas que les mamans qui donnent le biberon ne partagent pas ces moments là avec leurs bébés. Le moment du repas dans les bras reste un moment particulier dans tous les cas ... je suppose). Pour ma part, ça n'a plus été pareil quand je suis passé au bib. Et j'ai d'ailleurs eu du mal a arrêter la tétée du soir, c'était ma préférée. Et ma fille aussi a eu du mal à la supprimer celle là ...


Tétée câlin .. 

Pour ce qui est des inconvénients, pour moi, le seul vrai inconvénient de l'allaitement, c'est la dépendance, et ça, je ne savais pas vraiment non plus. A force, j'en étais même à rêver de pouvoir aller seule à la pharmacie, sortie le chien seule même 15mn, et même soyons fou, faire les courses seule. On est scotchée au bébé, on ne peut pas s’éloigner à plus de 10mn de la maison, afin d'être disponible à la demande! J'ai d'ailleurs une copine qui a arrêté à cause de ça, elle tenait trop à son indépendance. Quand le bébé grandit et que les repas s'espacent, je savais que j'avais à peu prés 2 ou 3h devant moi. J'en profitais pour vite sortir, aller faire des courses, faire les magasins, voir une copine. Dans tous les cas je ne pouvais rien faire le soir, car j’étais la seule à pouvoir la faire manger avant de dormir. Au fil du temps j'ai trouvé ça un peu lourd.

En fait la solution dans ces cas là c'est de tirer son lait. Trop bébé, je ne voulais simplement pas, par peur que ma fille s'habitue à la tétine du biberon, et refuse ensuite le sein ( la fameuse confusion sein tétine ! ). J'ai donc un peu tardé. Son 1èr biberon elle l'a quand même pris à 2 mois: on était de mariage et je n'avais pas forcement envie d'allaiter habillée en tenue de gala (lol), c'est donc le Papa qui lui a donné, et sans soucis (j'avais quand même presque les larmes aux yeux ... oui, quand même hein! Saletés d'hormones!). Le repas d’après on était à la salle, donc j'ai pu allaiter dans une chambre ( et rater l'ouverture du cocktail, puis plus tard, l’entrée des mariés ..).
Quand j'ai voulu tenter de nouveau, elle avait 3 mois. Je rêvais depuis des semaines de prendre un bain et me reposer 1h sur la plage. Ce fut un échec: le Papa m'a appelé bébé en pleurs, biberon impossible à avaler ... c'était "trop tard", trop habituée au sein le passage au biberon allait se faire dans les pleurs (je reviendrai sur cette superbe expérience dans un autre article).

La fin totale de l'allaitement s'est faite vers 5 mois et demi, ce qui correspond à l'entrée en crèche de ma fille et pour moi la reprise du boulot. Je ne me sentais pas de continuer à allaiter coûte que coûte,  tirer mon lait au travail, dans les toilettes, etc. J'admire celles qui ont le courage de le faire. Moi j'ai considéré avoir "rempli ma part du contrat": allaiter mon bébé le plus tard possible, sans contraintes.
Quand j'ai commencé le mixte, j'ai eu un petit pincement au coeur. On dit que l'allaitement créé des liens particuliers, et arrêter c'est un peu comme une cassure, la fin de quelque chose. On dit aussi que les hormones de la grossesse restent pendant, et s'en vont lorsqu'on arrête, comme lors de la naissance. C'est ce que j'ai ressenti, avec beaucoup d’émotions et de nostalgie. Mais une fois le processus de sevrage en marche, j’étais contente de pouvoir finir, tourner cette page: mon bébé avait grandit, elle allait pouvoir manger comme une "grande", Papa allait pouvoir s'y mettre et moi je retrouvais ma liberté et mon énergie (on ne le dit pas assez, l'allaitement ça fatigue vraiment !).

En conclusion je dirais que j'ai aimé allaiter. Pour le prochain bébé, si je peux je le referai. Maintenant je suis prévenue, si j'ai mal je sais quoi faire, et plus rapidement. Par contre, vers ses 2 mois j'essaierai de l'habituer à un biberon de temps en temps afin de me sentir moins "prisonnière", et pour que le sevrage plus tard se fasse plus facilement.
Le Papa lui, ne s'est jamais senti mis à part, il a trouvé des tas d'autres moments à partager avec sa fille (il était même plutôt content je pense de ne pas devoir se lever toutes les nuits :) ). Il m'a soutenu quand c'était dur, et a toujours été le premier à me dire d’arrêter si c’était trop compliqué. 
Pourquoi j'ai donc insisté quand c’était compliqué justement? Je ne sais pas. Il faut le savoir, la mise en place peut être difficile, cela dure généralement 1 mois maximum. Mais j'avais vraiment la sensation que je pouvais faire cet effort pour offrir le meilleur pour ma fille. A aucun moment ma démarche n'a été égoïste.  Ce n’était pas pour moi, mais pour elle, pour sa santé. Et je ne regrette rien.

Voilà, c'est un peu long mais j'ai voulu ce billet complet. Je voulais montrer dans quel état d'esprit j’étais avant, pendant, et après, les avantages et les inconvénients à mon sens, ce qu'il faut savoir, ce qui peut arriver, les difficultés possibles, les solutions éventuelles .. Ce n'est que mon expérience, une petite expérience parmi tant d'autres, mais qui j’espère aidera certaines à faire des choix, ou à trouver des réponses, ou à se sentir moins seule. 

Et vous, quel souvenir vous en gardez? Qu'est ce que vous en pensez si vous y êtes en plein dedans? Que pensez vous faire si c'est pour bientôt?

Ces histoires qui n'arrivent pas qu'aux autres

Il y a des histoires qu'on entend, qui sont arrivées à la mère d'une amie, au frère de la cousine, au voisin de la copine. Il y a ces histoires qu'on lis, beaucoup dans les journaux, un peu sur la blogo. Ces histoires un peu folles, ou un peu tristes, ou un peu impensables. Ou ces histoires simples, mais qui dans tous les cas ne vous arrivent jamais.
Aujourd'hui, c'est une histoire simple que je vais vous raconter. Une histoire comme vous avez du en lire déjà beaucoup. Une de ces histoires qui nous énervent à chaque fois, nous scandalisent. Mais qui arrivent. Encore.

C'est donc l'histoire d'une fille qui après quelques mois de recherches, trouve enfin un boulot dans sa branche, dans sa ville: joie, victoire, soulagement.
Cette fille ensuite se marie. Et ensuite tombe enceinte. Cette fille est alors très stressée à l’idée de l'annoncer à ses patrons. Beaucoup lui disent de ne pas s'en faire, que c'est son droit, que c'est la vie, mais elle, elle sait pourquoi ça la stresse. Elle sent bien qu'il est possible que ça ne colle pas.
Et puis vient le moment où elle l'annonce à ses boss. "Tiens, quelle surprise". "Et bien félicitations". Bon, pas si mal finalement, tout le monde avait raison. 
Et puis les mois passent, le ventre de cette fille grossit, et elle se sent vraiment fatiguée. De plus en plus. Épuisée même. Mais elle continue. Jusqu'au presque bout car elle ne veut pas planter ses boss et ses collègues avant l'heure. Jusqu'où jour où sans s'y attendre, elle se fait arrêter du jour au lendemain, à quelques semaines de son congés maternité officiel.
Aïe! Immédiatement l'angoisse de l'annoncer. Par téléphone, pas le choix. Ça va. Après tout, ce n'est vraiment pas de sa faute.
Fin de congés mat', repos, bébé arrive, vie chamboulée. Dans ses nouveaux magasines de maman, elle tombe sur un dossier entier consacré au jeunes mamans rétrogradées, mises au placard à leur retour de congé maternité. Il y a beaucoup de témoignages quand même ... c'est dingue. Mais les journées passent, le magasine est oublié, place au bonheur, à la fatigue, au bonheur, à la déprime... Dur dur. 
Puis l'entrée en crèche, la séparation et la reprise du boulot. Comme pour la plupart des mamans, l'idée de reprendre est dure d'un côté, mais tellement nécessaire. Sortir, voir des gens, travailler, se rendre utile, faire marcher ses neurones. Ça devient vital, et finalement ça se passe.
1 jour, 2 jours, 1 semaine. Le rythme est vite repris en fait. Nouvelle vie, la fille court un peu plus, part un peu moins tard le soir, arrive un peu plus tôt le matin, mais se dit que ça va le faire. 
Ou pas.
Fin de la 2ème semaine; vendredi, 17h. La fille est convoquée. Et la fille est virée.
Mais pourquoi? Parce que.
La raison invoquée est un peu sombre. Mais elle suffit. Quelques semaines plus tard la fille reçoit sa lettre. C'est officiel, elle n'a plus de travail. Elle a un bébé, un appart, une place en crèche qui dépend de son travail. Mais plus de travail. Elle revient de congés parental, elle a besoin d'argent. Mais elle n'a plus de travail. C'est comme ça. De son côté, l'entreprise continue sa route, une employée en moins, comme si de rien était.

Cette fille c'est moi. Et de cette histoire je n'en reviens toujours pas.
Je n'écris pas ce billet pour m’énerver, fustiger mes anciens patrons et mon ancienne entreprise, que de toute façon vous ne connaissez pas, ni pour entrer dans un long débat. Non. Depuis j'ai pris du recul. Je consacre mon temps à aller de l'avant, à m'occuper de la paperasse et à tout faire pour retrouver un autre travail le plus vite possible. Pour ma fille, pour mon mari, il faut que ça aille vite. 
Je voulais simplement montrer que oui, en 2012, on peut encore perdre son travail du jour au lendemain, en revenant de congés maternité. Je trouve ça tellement dingue. C'était totalement irréel je n'en ai pas dormi pendant plusieurs nuits. Je n'ai pas compris pourquoi moi, ce que je leur avais fait (en vrai). Je me suis posée beaucoup de questions, et j'ai finalement laissé tomber: je ne suis pas la fautive, je le sais. Je ne dois pas culpabiliser, je suis juste victime de cette histoire.
Une histoire parmi tant d'autres, mais qui n'arrive pas qu'aux autres.






7 mois !

Et voilà, à peine le temps de m'habituer à répondre "6 mois et demi" et non plus "6 mois" à la question "quel âge elle a ?" ... qu'elle a déjà 7 mois!
Ce mois a été impressionnant en changements! Et j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon tout petit bébé...

Quelques jours après ses 6 mois elle a fait ses premiers pas à quatre pattes. (comme je le prédisais ici ) Plutôt timides certes, mais on a réussi à les filmer et on était tout fous! On était alors au parc, quelques gouttes de pluie nous ont fait rentrer et donc écourter cette nouvelle découverte.
A la maison, sur le sol qui glisse ça a été un peu plus compliqué, mais disons que 10 jours plus tard l'affaire était dans la poche!


Ses presque 1èrs pas :) 

Quand elle n'est pas dans son parc on a donc maintenant un petit bébé qui se promène dans l'appart et vient nous rejoindre jusque dans la cuisine. Je ne m'y fais toujours pas: dès que je la vois marcher ainsi, je m’arrête et l'observe .. je trouve ça vraiment trop craquant !



La Choupette vadrouille dans le salon ...


... dans la chambre ... et découvre LE paquet de couches !

A même pas 6 mois et demi nous avons également eu la surprise de la retrouver debout dans son lit ! Fièrement accrochée aux barreaux, elle a fait de grands sourires dès qu'elle nous a vu. Deux jours après j'ai baissé le fond de son lit car tenir debout était déjà devenu son nouveau sport favori.


Surpriiiiise !! 

Au début il fallait être très vigilent car elle tenait un moment puis tombait en arrière! Dans le lit c'était pas bien grave, mais dans le parc ça fait un peu plus mal ! Du coup on couvrait le sol du parc avec des gros oreillers, qui ont amorti quelques belles chutes.
Mais tout ça est déjà de l'histoire ancienne. Elle sait maintenant se tenir d'une seule main, se déplacer un peu et surtout se baisser et se rasseoir toute seule, sans tomber !


A la même période elle a appris à tenir vraiment bien assise, et depuis s'amuse sagement à attraper tous les jouets qui l'entourent. Ça fait tout bizarre de la voir maintenant tout le temps debout ou assise, et quasiment plus jamais allongée: c'est pour ça que je disais avoir l'impression que ce n'est déjà plus un bébé.

Niveau dents, les 4ème et 5ème ont bien poussées depuis, et je soupçonne une 6ème de se préparer.

Le temps passe et chaque nouveau mois est pour elle rempli de nouvelles découvertes et apprentissages, et pour nous c'est toujours l'occasion de nous émerveiller devant tous ses progrès!

DIY: Repeindre un meuble en bois

Je ne pense pas vous avoir déjà parlé ici de ma passion pour la déco! (Je regrette encore de ne pas en avoir fait mon métier tant qu'il était encore temps..). Et j'aime aussi le bricolage ... tant mieux, les deux font bon ménage!
A notre retour en France mes beaux-parents nous ont donné un joli meuble en bois que nous avons installé dans l'entrée. Il est pratique, joli, de bonne qualité, mais niveau déco, il est en bois .... et c'est le seul chez nous donc il dénote un peu.
Du coup ça faisait deux ans que je voulais le repeindre; j'ai acheté la peinture cet été pendant mon congés mat', mais je n'ai jamais eu le temps de le faire.
Alors je m'y suis enfin collé! Quelques "outils" et un peu de patience suffisent pour donner une deuxième vie et un joli coup de fraîcheur à un meuble en bois.
Démonstration en images !



Voici donc le fameux meuble, avant !

Pour réussir ce petit atelier DIY ( Do it Yourself ), on a besoin de:

- 1 pot de peinture primaire
- 1 pot de peinture spéciale bois de votre choix: j'ai choisi un ton "Taupe" en version Satin (le Mat fait trop ressortir les défauts ... )
- du papier abrasif
- 1 petit pinceau
- 1 pinceau plus gros ou un rouleau
- 1 tournevis pour démonter les poignées dans mon cas




1/ Bien nettoyer le meuble, pour enlever la poussière,  le gras éventuel,  bref tout le cracra accumulé et qui ne se voit pas forcement. Perso, j'utilise de la crème Cif !

2/ Une fois sec, bien poncer le meuble avec le papier abrasif. Cela permet d'enlever une eventuelle couche de vernis et dans tous les cas cela permettra à la peinture de bien accrocher.



Là c'est le moment où il est trop tard pour reculer ... 


3/ Appliquer une couche de peinture primaire pour bois, afin que la couleur accroche vraiment bien, et tienne sur la durée. Beaucoup zappent cette étape et appliquent directement la couleur, mais je le déconseille.


On commence au pinceau, par les angles ... oui, on "dégage les angles" !



Le meuble après la couche de peinture de préparation

4/ On applique la 1ère couche de peinture. Là on utilise soit un pinceau soit un rouleau.
Au pinceau, on peut étirer la peinture pour laisser un peu de blanc apparaître dessous: cela donne un effet un peu vieilli, patiné.
Moi je préfère utiliser un rouleau car ça ne laisse aucune trace, le rendu est lisse, impeccable.


La 1ère couche, au pinceau


La 1ère couche, au rouleau

5/ Laisser sécher ! Traduction: ne soyez pas impatients. Si sur le pot il est écrit d'attendre 3h entre deux couches, c'est pas pour rien.

6/ On applique enfin la deuxième couche, celle qui va combler tous les petits trous, lisser tous les défauts qu'on n'avait pas vu avec l'humidité et donne une vraie consistance à la peinture. Bref, indispensable.




7/ Dans mon cas, mon meuble avait des poignées. Elles étaient vraiment noircies avec le temps, je les ai donc toutes bien frottées avec du Cif et le vert d'une éponge ( rien d'autre sous la main). Le résultat est sans appel!


En bas, une poignée avant ... en haut, une poignée après !


Voilà toutes les poignées bien propres, il ne reste plus qu'à les refixer.

Et voilà mon meuble fini! 
Les photos ne sont pas tip top, avec le contre-jour la journée, ou la lumière artificielle le soir, il est dur de montrer le rendu de la vraie couleur, mais disons que la toute dernière photo est quasi identique à la réalité.





Mon meuble à retrouvé sa place dans l'entrée, et cette nouvelle couleur change tout ! Beaucoup plus moderne et raccord avec la déco, je le trouve maintenant magnifique !

Et vous, vous aimez le brico-déco?